ARN_J
Et moi, mes murmures ne viennent pas d’une voix intérieure… mais d’un silence.
Un silence lourd, bruyant, oppressant.
Il prend la forme de souvenirs, de chansons que mon héroïne Anna n’arrive plus à écouter sans trembler, de lettres anonymes, d’une présence qui l’observe sans jamais se montrer.
Ce ne sont pas des mots chuchotés à l’oreille, ce sont des vérités qui hurlent dans sa tête, mais que personne ne veut entendre.
Et plus elle tente de les ignorer, plus ils deviennent violents. Jusqu’à brouiller la frontière entre le réel et l’imaginaire.
Mes murmures sont des fantômes du passé.