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Forum Nous et la lecture

Nous et la lecture

Virginie.1.2.3

Bradley Magic🌟

Virginie.1.2.3

Ju Uzzo

Candace Lovely

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé lire. Mais disons que je me suis vraiment penchée dessus à mes douze ans. À l'époque je n'étais pas sur les réseaux . Je crois que le premier livre "sérieux" que j'ai lu, c'était "J'ai peur des mouches" de la collection San Antonio, par Frédéric Dard. Le seul San Antonio que j'ai lu, d'ailleurs.

À mon apogée, entre mes 13 et 16 ans, je lisais 6 livres par mois d'environ 500 pages. Autant dire que ma mère a vite opté pour une liseuse. Plus rapide a acheter, et plus facile à ranger les bouquins. Je dévorai littéralement les livres. En parallèle, j'écrivais des fanfictions, pour m'essayer à l'écriture sans m'embêter à réfléchir à un univers entier, des personnages etc. J'aimai les fanfictions I.C. (In Character, soit personnages fidèles au support original). Et puis j'ai écris mon premier roman à 16 ans, j'étais fière. Aujourd'hui plus trop, je me rends compte à quel point il était éclaté au sol mdr. Va falloir que je refasse une grosse relecture.

Bref, aujourd'hui, je lis de manière très occasionnelle. Je suis difficile. Je n'aime pas ce qui se trouve sur le marché. Puis niveau genres, je n'aime pas la romance, le policier, la hard fantasy, les dark romance, ni toutes ces histoires truffées de smut qui souvent n'amènent rien au récit.

En soit, en bêta-lecteuring, je peux tout lire sauf: quand il y a du smut (sinon je vais le passer en précisant à l'auteure) et romance de noël (j'ai d'ailleurs pas fini le concours parce que c'était trop pour moi). Pour le reste, comme j'ai envie d'aider les gens, je peux me forcer à lire dans un registre qui ne me plaît pas ou me plaît moins, car au moins je me dis que mes retours seront peut-être pertinents, en tous cas, je fais tout pour.

Je préfère la dystopie, anticipation, light science-fiction, le fantastique, la light fantasy et parfois la littérature blanche et les thrillers. La romance OK mais pas pure quoi. Faut que ce soit bien mené mais en toile de fond.

De ce fait, dès lors que je dois acheter un livre, je réfléchi un peu plus. Donc je lis moins. Je préfère écrire. Je ne suis pas une écrivaine de renom, et je ne le serai probablement jamais. Mais j'écris les livres que j'ai envie de lire, et c'est déjà pas mal.

Virginie.1.2.3

Anthony Dabsal

ARN_J

Anthony Dabsal

celeste-j

Anthony Dabsal

Lilwennwriter

Serah

Lexie Watson

Anthony Dabsal

Virginie.1.2.3

Anthony Dabsal

Ju Uzzo

Anthony Dabsal

Bradley Magic🌟

Virginie.1.2.3

F.A.E Malice

Pour ma part, je n’étais pas une grande lectrice. Au contraire, je détestais ça : les romans qu’on nous obligeait à lire à l’école, pourtant de grands classiques. Les seuls livres que je lisais étaient les mangas. Mais ça s’arrêtait là.

À 11 ans, l’école nous a proposé de lire le livre Projet Oxatan de Fabrice Colin. Le livre n’était pas trop gros, alors j’ai commencé : un chapitre, puis un deuxième… et là, c’est devenu l’amour fou. Impossible de m’arrêter ; pire encore, je suis devenue obsédée par la lecture.

J’ai vite compris ce que j’aime et ce que je n’aime pas : il me faut de la science-fiction, du fantastique, des plot twists imprévisibles. J’enchaînais les lectures, et dès que cela ne me suffisait plus, je me suis mise à écrire.

En parallèle, j’intègre le club de poésie de mon école. Je suis douée a priori, mais je fais trop de fautes. Ce n’est pas grave, je continue. Je me lance dans l’écriture de petites nouvelles durant tout le collège, jusqu’au début de mes études supérieures.

Au lycée, j’écris une histoire qui me plaît : un multi-POV. J’aime mes personnages ; ils vivent dans ma tête 24 h/24, je ne pense qu’à eux. Mais je n’arrive pas à écrire la fin après 30 chapitres. Je donne l’histoire à une amie pour qu’elle la lise. Elle l’aime : c’est enfantin, mais j’y ai mis toute mes tripes d'ados.

Je passe mon bac, puis je jette mes cahiers de cours, y compris les chapitres que j’avais partagés avec mon amie. Elle me les avait rendus ; je les ai jetés. Je deviens complètement obnubilée par cette histoire et incapable d’oublier mes personnages. J’essaie de réécrire, mais rien à faire, je n’y arrive pas. Alors, je lâche l’affaire. De mes 18 à mes 22 ans, je n’ai rien écrit, du moins, rien qui ne dépassait trois chapitres. C’est « la malédiction des 3 chapitres ». Parce que je n’ai jamais oublié cette histoire, parce que je ne pensais qu’à elle et que tout ce qui sortait de mon esprit n’était que ça.

Puis je rencontre mon homme. L’envie d’écrire revient. J’essaie de rester concentrée ; je mets un point final à mon autre histoire sous les conseils de mon amie (un simple paragraphe). Ensuite, j’écris un nouveau roman : un chapitre, trois, dix, vingt-cinq, quarante. Puis un deuxième roman, que je finis. Un roman qui me botte, plus adulte. Les idées reviennent, la confiance aussi.

Ça fait cinq ans que j’écris à nouveau, que je lis beaucoup aussi. Mieux encore, je redécouvre mes univers, je les apprécie et je m’y évade.

Voilà, ce n’est pas totalement palpitant, mais voici comment je suis tombée dans l’écriture !