hello double coup de pouce pour t’aider à avancer en attendant d'avoir du temps pour te lire (probablement après le concours) ! n’hésite pas à venir me donner ton avis sur mon roman si tu en as le temps, sinon j’apprécierai beaucoup que tu likes chaque chapitre, ça peut beaucoup m’aider ! belle continuation, je continuerai à passer sur tes chapitres pour t’aider :)
Très cher Barks,
#catharsis
#frustration
Certes, je suis généralement plutôt dépêchée à la cuisine et au balai qu’à l’ouverture des huîtres à Noël
- sans doute ma condition de quarantenaire de sexe féminin n’y est-elle pas pour rien, mais est-ce le moment de questionner les structures patriarcales ? -
Ceci étant, et en dépit de mon inexpérience à écailler du mollusque, noël approchant, je m’identifie de tout coeur à la pulsion automutilatrice du narrateur du premier chapitre.
Après tout, qui n’a jamais été saisi par l’envie déchirante qu’enfin « quelque chose de vrai » émerge pendant une fête de famille ?
Voire même, quel être sensible n’a pas été chatouillé par l’envie teintée d’angoisse d’être l’instrument du chaos ?
(Envie de revoir Festen).
Les conditions sont réunies chaque année. Unité de temps, de lieu et d’action.
Produit d’une famille marane davantage soucieuse de son appartenance à une élite intellectuelle que de son appartenance à la bourgeoisie, mais respectueuse des conventions et dotée d’une volonté d’intégration non négligeable, j’ai l’opportunité de fêter Noël chaque année.
Sur fond d’abus sexuels et de violences tus, dans ce déni camouflé sous vernis psychanalytique, j’aurais le potentiel adéquat pour un bel esclandre.
Pourtant quel gâchis… dans la pratique, loyauté filiale et conscience de mère aidant, je me contente, les années où je ne suis pas internée, de me saouler gentiment et de baiser autant que possible…
Je ne crie pas, je ne me tranche pas le doigt, tout juste si je pleure un peu et encore. Si j’avoue une certaine habitude des fumoirs d’hôpitaux, notamment psychiatriques, mon plus bel exploit de Noël reste une carafe d’eau vidée sur ma cousine. C’est peu.
C’est sans doute cette experience directe de fantasmes et de frustrations me donne tant plaisir à lire ton conte de Noël . Finalement, je préfère quand c’est toi qui raconte (ne serait-ce que parce qu’on peut fermer le livre ou l’onglet).
Donc, je te préviens clairement : si tu ne nous poste pas la suite, je te cherche, je te retrouve et c’est pas des huîtres avec la coquille que je te fais bouffer…
cher monsieur barks,
ne voyez-vous pas le manque dans lequel nous sommes (vous permettez que je vous vouvoie ?) ? Cela fait désormais au moins 72h que nous n'avons plus de nouvelles de vos héros. Et 72h, c'est long dans un hôpital. Et comment va le chien ? Vous comprenez, c'est important ici d'alimenter les lecteurs, sinon ils zappent, ils passent à des choses moins déjantées mais plus régulières. En plus, je note que vous n'avez pas fait de fautes d'orthographe dans ce chapitre. Quel est votre secret ?
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